Le 7 février dernier, les grands médias québécois rappelaient aux étudiants et étudiantes du Québec que la Commission Jeunesse du Parti Libéral du Québec (CJPLQ) était toujours aussi déconnecté de la réalité des jeunes québécois et québécoises. En effet, la présidente de la CJPLQ réclamait dans les médias le dégel des frais de scolarité pour compenser le sous-financement du réseau d'éducation postsecondaire.
Or, comme d'habitude, cette dernière a oublié de mentionner que pour combler le sous-financement des universités, les frais de scolarité pourraient triplés si la proposition de la CJPLQ était retenue par le gouvernement de Jean Charest. Or, la réalit est bien différente puisque le sous-financement origine directement de la réforme Axworthy des transferts fédéraux en éducation postsecondaire, adoptée par le gouvernement de Jean Chrétien en 1994. Cette réforme a réduit de 25% à 16% la participation du gouvernement fédéral au financement du réseau d'éducation postsecondaire.
Il est important de rappeler que l'ensemble des acteurs en éducation du Canada revendique la majorité de 4.9 milliards de ces transferts fédéraux. Cela représenta une somme de 1.1 milliard pour le Québec. Or, il s'agit presque du double du sous-financement du réseau postsecondaire qui s'élève à +/- 680 millions de dollars.
Alors, pourrait-on nous expliquer pourquoi la CJPLQ prône le dégel des frais de scolarité lorsque cela n'est pas nécessaire sinon que pour favoriser l'élitisation du système d'éducation?
Or, comme d'habitude, cette dernière a oublié de mentionner que pour combler le sous-financement des universités, les frais de scolarité pourraient triplés si la proposition de la CJPLQ était retenue par le gouvernement de Jean Charest. Or, la réalit est bien différente puisque le sous-financement origine directement de la réforme Axworthy des transferts fédéraux en éducation postsecondaire, adoptée par le gouvernement de Jean Chrétien en 1994. Cette réforme a réduit de 25% à 16% la participation du gouvernement fédéral au financement du réseau d'éducation postsecondaire.
Il est important de rappeler que l'ensemble des acteurs en éducation du Canada revendique la majorité de 4.9 milliards de ces transferts fédéraux. Cela représenta une somme de 1.1 milliard pour le Québec. Or, il s'agit presque du double du sous-financement du réseau postsecondaire qui s'élève à +/- 680 millions de dollars.
Alors, pourrait-on nous expliquer pourquoi la CJPLQ prône le dégel des frais de scolarité lorsque cela n'est pas nécessaire sinon que pour favoriser l'élitisation du système d'éducation?